Après mes études universitaires, j’ai décroché d’emblée un emploi dans une grande multinationale. Comme mon père, mes sœurs et mon frère géraient l’entreprise familiale, j’avais décidé de suivre ma propre voie. Mais, un jour, les bâtiments de l’entreprise ont été détruits par un incendie. En participant à sa reconstruction, je me suis rendu compte que sa pérennité me tenait vraiment à cœur. J’ai donc fini par travailler pour elle et me suis investi à fond dans son développement.

Membre de la troisième génération à la tête de l’entreprise, j’ai commencé dans une fonction commerciale, avant d’en devenir le directeur général aux côtés de mon frère et à présent, le CEO. Il y a six ans, j’ai proposé à mon frère et à mes sœurs de racheter leurs parts par le biais d’un emprunt familial. Depuis lors, je suis seul à la barre. Un grand saut que je ne regrette pas une seconde.

Group Joos a bâti son développement sur son activité d’impression en masse de formulaires administratifs et fiscaux. La numérisation galopante des documents de ce type nous a contraints à revoir fondamentalement notre business model. Nous nous profilons à présent comme une entreprise spécialisée en ‘Unlimited digital solutions & print’, comme nous l’indiquons à côté de notre logo. Nous avons mis en place une nouvelle structure composée de trois unités commerciales qui opèrent en étroite collaboration. Outre l’imprimerie traditionnelle (Joos Print), nous proposons du marketing direct et de la communication spécialisée à travers Joos Connect et sommes spécialisés dans la communication transactionnelle via notre propre plateforme omnicanal (Joos Hybrid).

Aujourd’hui, le Group Joos emploie 220 collaborateurs enthousiastes, répartis sur 3 sites. Il ne manque ni de possibilités de croissance ni de défis à relever. Détermination et persévérance sont nos maîtres-mots. Mais, en définitive, c’est la passion du métier qui m’anime à l’entame de chaque nouvelle journée de travail.

Je n’ai pas peur de dire que je suis un client atypique de la Banque Van Breda. Notre entreprise est financée par trois grandes banques. Lorsque j’ai repris l’entreprise, j’ai contacté la Banque Van Breda pour la première fois. Non pas pour l’entreprise, mais pour moi-même.

Nous avions connu quelques années difficiles à la suite de la reprise de l’entreprise et de sa restructuration. Sur le plan privé aussi, notre situation financière n’était pas brillante. J’avais besoin d’une personne qui prenne soin de moi et de ma famille, et pas seulement de l’entreprise. C’est ainsi que j’ai rencontré Gerdy Vervloesem, ma personne de confiance attitrée à la Banque Van Breda.

Gerdy ne s’occupe pas du financement de Group Joos. Les trois grandes banques s’en chargent. Gerdy se concentre sur ma situation privée. Cela me rassure. Lorsque nous nous voyons, nous parlons rarement de Group Joos. Gerdy me demande comment va notre famille. Et s’intéresse bien entendu aussi à notre patrimoine privé.

Il y a deux ans environ, Gerdy, mon épouse et moi-même avons parlé pour la première fois d’un plan d’investissement. Je venais de finir de rembourser l’emprunt contracté auprès de la famille. Les enfants avaient terminé leurs études. Je pouvais donc à nouveau mettre de l’argent de côté. C’était le moment idéal de réfléchir concrètement à notre avenir financier.

Un jour, mon épouse et moi-même ne gérerons plus l’entreprise. Après notre carrière, nous voulons profiter dès le premier jour de notre retraite. Un plan d’investissement peut nous y aider.

Gerdy nous accompagne aussi à cet égard. Il participe à nos réflexions à long terme. Ça aussi, cela nous rassure. Notre plan d’investissement est sans conteste en de bonnes mains. Tout comme le plan d’investissement que nous avons démarré récemment dans la société. À présent, Group Joos met également un montant de côté chaque mois.

Je ne crois pas dans les super profits à court terme, car en contrepartie, on peut subir de lourdes pertes à court terme également. Épargner de manière systématique, un peu chaque mois sur la base d’un horizon de placement à long terme, est un choix plus sûr. Ainsi, je ne m’inquiète pas quand les marchés financiers traversent une mauvaise passe. À long terme, on en sort toujours gagnant. Pas besoin d’être banquier pour le comprendre. »